Dimanche dernier, j'ai cueilli une petite quantité de chanterelles avec mon papa, environ 200g. Nous avons séparé notre butin et sommes rentrés chacun chez soi, ayant dans l'idée de cuisiner ces délicieux champignons. Eh bien au final, nous avons cuisiné des recettes pas mal semblables à base de poulet et de sauce crème !
En plus des chanterelles, j'ai décidé d'utiliser ma chapelure de pleurotes que j'ai reçue dernièrement pour ma fête. Si vous n'en avez pas à la maison, n'hésitez pas à la remplacer par de la farine régulière ou encore à réduire en poudre une petite quantité de vos champignons séchés préférés.
1 portion
1 poitrine de poulet (environ 150g)
2 cuillères à soupe de chapelure 100% pleurotes
1 cuillère à thé d'huile d'olive
1 cuillère à thé de beurre
Sauce aux chanterelles :
85g de chanterelles fraîches, environ
1 noix de beurre
1 cuillère à soupe de vin blanc
3 cuillères à soupe de crème 35%
Sel et poivre
Enfariner le poulet avec la chapelure. Faire revenir à feu moyen dans le mélange d'huile et de beurre pour dorer les deux côtés puis mettre au four à 350°F pendant environ 30 minutes.
Pendant ce temps, nettoyer les champignons puis les couper en deux ou en quatre selon la grosseur. Les faire revenir à sec dans une poêle anti-adhésive jusqu'à ce qu'ils aient perdu toute leur eau. Ajouter par la suite le beurre et faire revenir 1-2 minutes. Déglacer avec le vin blanc puis incorporer la crème. Réduire légèrement.
Servir le poulet nappé de la sauce.
dimanche 31 juillet 2011
mardi 19 juillet 2011
PREMIÈRE MOITIÉ DE JUILLET PÊLE-MÊLE
Je n'ai pas fait de réelle sortie mycologique ce mois-ci pour plusieurs raisons. D'abord, la saison mycologique, à mon avis, ne commence réellement qu'autour du 20 juillet avec l'arrivée des chanterelles et des bolets d'été. Ensuite, dès que je vais près d'un lieu le moindrement humide, je suis attaquée par des hordes de maringouins voraces. Ça décourage. Je vous présente donc pêle-mêle ce que j'ai pu observer au cours des deux dernières semaines. Je vous promets aussi des sorties mycologiques bien remplie à compter de dimanche prochain !
Un bel exemple de lames émarginées. C'est un hygrophore gris souris qui pousse uniquement dans la mousse, au pied de mon pommier.
De beaux bolets trouvés près de chez moi. Le rouge : au parc. Le jaune : chez la voisine (chuuuut... je le voyais de chez moi, je ne pouvais pas résister !!)
Le réseau de mailles blanches présent en haut du pied de ce bolet est ce qu'on appelle la réticulation. Il en existe de différentes couleurs. C'est un des caractères qui permet d'identifier les espèces de bolets.
Les pores de ce bolet changent de couleur au froissement (au toucher). On voit clairement du bleu apparaître là où j'ai touché les pores.
Mis à part la couleur au froissement, le bleuissement à la coupe est un autre caractère qui permet de distinguer les espèces de bolets. Celui-ci bleuissait immédiatement. D'autres prennent quelques secondes voire jusqu'à 15 minutes avant de bleuir.
Et la meilleure partie : les champis que j'ai mangés ! J'ai cueilli un petit 40 grammes de chanterelles samedi dernier. Une bien maigre récolte qui s'explique par le fait que les chanterelles étaient encore trop jeunes et les maringouins trop gros... ! Je les ai mangées en omelette le lendemain matin. Les chanterelles, pas les maringouins !
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samedi 2 juillet 2011
SORTIE MYCO-BOTANIQUE : 2 JUILLET - LAVAL
Outre les centres d'achats, Laval regorge de boisés d'assez bonne taille où on peut trouver une foule d'espèces de plantes, de champignons et d'oiseaux. Je n'élaborerai pas sur les oiseaux car c'est loin d'être mon domaine, mais laissez-moi vous dire qu'à chaque fois que je vais dans un boisé de Laval, je vois ou j'entends des oiseaux qui me sont inconnus. Remarquez, je pourrais en dire autant des plantes et des champignons !
Nous avons commencé par tenter de visiter le boisé de Ste-Dorothée. Je dis bien "tenter" car l'entrée par laquelle nous avons abordé le boisé étant composée d'environ 30 mètres de forêt suivi d'un immense champs de fleurs sauvages et d'une zone très marécageuse... et tellement pleine de maringouins que cela nous rendait folles, sans compter les sentiers inondés qui nous faisaient rebrousser chemin. Bref, ce doit être un superbe boisé... en automne, quand les maringouins sont partis mais avant les pluies de novembre, ou encore en hiver quand les marais sont gelés.
Nous avons ensuite quitté pour un boisé que nous connaissions mieux, le boisé Papineau situé à la jonction de la 19 et de la 440. Encore une fois, les plantes et les champis étaient au rendez-vous. Nous avons même pu déguster (lire : nous bourrer la face, littéralement) des baies d'amélanchiers. C'était la première fois que j'en mangeais et laissez-moi vous dire que si j'avais à inventer les petits fruits parfaits, ils seraient exactement comme ceux-ci : faciles à cueillir, un arbuste sans piquants, fruits d'une taille acceptable, goût très sucré et floral. Je ne pourrais vous décrire exactement le goût car ça ne ressemble à rien que je connaisse.
Je vous laisse sur quelques clichés de champignons pris à ma nouvelle maison. J'ai trouvé près d'une dizaine d'espèce sur le terrain depuis mon arrivée la semaine dernière. Je suis pas mal épatée ! Sans compter qu'on est encore très tôt en saison. Puis-je espérer avoir des bolets sur mon terrain cet automne ? Qui sait...
Nous avons commencé par tenter de visiter le boisé de Ste-Dorothée. Je dis bien "tenter" car l'entrée par laquelle nous avons abordé le boisé étant composée d'environ 30 mètres de forêt suivi d'un immense champs de fleurs sauvages et d'une zone très marécageuse... et tellement pleine de maringouins que cela nous rendait folles, sans compter les sentiers inondés qui nous faisaient rebrousser chemin. Bref, ce doit être un superbe boisé... en automne, quand les maringouins sont partis mais avant les pluies de novembre, ou encore en hiver quand les marais sont gelés.
Les asclépiades sont en fleurs. Quand elles commenceront à produire leur "petits cochons", il faudra les récolter pendant qu'ils sont encore jeunes.
Nous avons ensuite quitté pour un boisé que nous connaissions mieux, le boisé Papineau situé à la jonction de la 19 et de la 440. Encore une fois, les plantes et les champis étaient au rendez-vous. Nous avons même pu déguster (lire : nous bourrer la face, littéralement) des baies d'amélanchiers. C'était la première fois que j'en mangeais et laissez-moi vous dire que si j'avais à inventer les petits fruits parfaits, ils seraient exactement comme ceux-ci : faciles à cueillir, un arbuste sans piquants, fruits d'une taille acceptable, goût très sucré et floral. Je ne pourrais vous décrire exactement le goût car ça ne ressemble à rien que je connaisse.
Bien que les chardons soient des mal-aimés avec leurs piquants, il n'en reste pas moins que leurs fleurs sont très jolies !
Je vous laisse sur quelques clichés de champignons pris à ma nouvelle maison. J'ai trouvé près d'une dizaine d'espèce sur le terrain depuis mon arrivée la semaine dernière. Je suis pas mal épatée ! Sans compter qu'on est encore très tôt en saison. Puis-je espérer avoir des bolets sur mon terrain cet automne ? Qui sait...
Ce bébé champignon semble être un polypore de Mounce, mais c'est encore un peu tôt pour le dire hors de tout doute. Voyez les gouttes d'eau à sa base qui montrent qu'il est en pleine croissance.
Voici ce qu'on appelle communément un PCB - un Petit Champignon Brun (ou blanc, selon le contexte). Plusieurs espèces entrent dans ce groupe et sont réputés difficiles à identifier. Pour celui-ci, je sais que sa sporée est brune, mais je n'ai pas tenté de pousser l'identification plus loin.
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